La scolarité
Les enfants ayant leur résidence permanente en Finlande sont soumis à la scolarité obligatoire, ce qui veut dire que chaque enfant va à l’école ou s’acquitte autrement du programme d’étude exigé de la scolarité obligatoire. La scolarité commence quand l’enfant atteint l’âge de 7 ans. La scolarité obligatoire se termine quand l’enfant a 18 ans révolus ou a plus tôt obtenu un diplôme du second degré.
L’enseignement fondamental comprend les classes 1 à 6 de l’école primaire et les classes 7 à 9 du collège. A l’issue de l’enseignement fondamental, les jeunes poursuivent leurs études au second degré, c’est-à-dire soit dans une école professionnelle soit au lycée.
En Finlande, l’enseignement fondamental et celui du second degré sont gratuits. En plus de l’enseignement proprement dit sont également gratuits les manuels et autres matériels d’étude ainsi que la cantine. Un enseignement du finnois seconde langue est organisé dans le cadre de l’enseignement fondamental.
Un enseignement préparant à l’enseignement fondamental
Un enseignement préparant à l’enseignement fondamental est destiné aux élèves dont les connaissances en finnois ne suffisent pas encore pour suivre l’enseignement général. La maîtrise de la langue est évaluée par des professionnels, pas par les parents. Dans le cadre de cet enseignement préparatoire, les élèves apprennent essentiellement le finnois.
Des activités du matin et de l’après-midi
Les activités du matin et de l’après-midi sont des clubs ou des activités de loisirs auxquelles les écoliers peuvent participer avant ou après les heures de cours. Ces activités sont organisées essentiellement pour les élèves des classes 1 et 2.
La coopération entre le foyer familial et l’école
La coopération et la confiance entre le foyer familial et l’école aident l’enfant à apprendre et à se plaire à l’école. La confiance se renforce quand les parents et le personnel de l’école se rencontrent suffisamment souvent et apprennent à se connaître. La coopération s’exerce par exemple sous la forme de concertations d’évaluation et de réunions de parents. Dans la vie quotidienne, les messages circulent souvent par l’intermédiaire d’un support électronique (p. ex. le logiciel Wilma).
Le parent de l’enfant a lui-même aussi intérêt à être actif vers l’école. S’il lui vient quelque inquiétude au sujet d’une question relative à l’enfant ou à la scolarité de celui-ci, il est important qu’il aborde courageusement la question avec l’enseignant le plus tôt possible.
L’aide à la scolarité et aux études
Tout enfant est en droit d’obtenir un soutien suffisant pour l’apprentissage et la scolarité. Dans le cas où l’enfant éprouve des difficultés scolaires, il vaut la peine de contacter son enseignant ou le surveillant de classe. S’il vient à un enseignant quelque inquiétude au sujet, par exemple, de l’apprentissage de l’enfant, il prend contact avec le foyer familial et on entreprend ensemble de planifier une aide.
Une aide à l’apprentissage et au regard d’autres difficultés peut aussi s’obtenir auprès du service d’aide aux études. L’enseignant peut prendre l’initiative s’il remarque qu’un élève a besoin d’un soutien. L’enfant ou le jeune peut aussi lui-même contacter le service d’aide aux études. L’aide aux études est facultative et présuppose que l’enfant, le jeune ou au besoin le titulaire de l’autorité parentale donne son consentement.
L’aide aux études de l’école est mise en œuvre conjointement par le service de l’enseignement et le service des affaires sociales et sanitaires. Il a pour objet de favoriser et soutenir l’apprentissage de l’élève ainsi que sa santé physique et psychique.
En plus du service de santé de l’école, c’est-à-dire de l’infirmière scolaire et des contrôles de santé réguliers ainsi que des services de soins dentaires, il est également offert dans le cadre scolaire les services d’un assistant social scolaire et d’un psychologue. L’assistant social scolaire assure le guidage et le soutien si l’élève s’inquiète sur son propre mental et agit en qualité d’expert lorsque l’élève a des difficultés d’apprentissage. En plus du personnel de l’école et de l’aide aux études, une coopération est au besoin exercée entres autres avec un aide familial, le centre familial et la protection de l’enfance.
L’aide aux études est l’affaire de toute l’école. Elle permet de renforcer notamment la sécurité de l’environnement scolaire et de prévenir l’intimidation, la violence et le harcèlement. Chaque école est tenue d’avoir un plan anti-tracasseries précisant comment prévenir les brimades et intervenir dans les situations.
Dans le cas où il vient à un membre du personnel de l’école, de l’aide aux études ou de l’activité du matin et du soir le sentiment que la croissance ou le développement de l’enfant est compromis, celui-ci doit prendre contact avec le service social de la commune de résidence de l’enfant conjointement avec l’enfant ou son parent. Si cette prise de contact ne réussit pas avec la famille ou s’il s’agit d’un besoin de protection de l’enfance urgent, le personnel est de toute façon dans l’obligation de faire un signalement à la protection de l’enfance. Apprenez ce qui se passe à la suite d’une prise de contact ou d’un signalement à protection de l’enfance à la page du point Comment devenir client de l’assistance sociale.
Liens utiles
- Une information de base sur la scolarité des enfants en Finlande en 11 langues est fournie sur le site d’InfoFinland (www.Infofinland.fi)
- Lisez les guides en différentes langues de Vanhempainliitto (Confédération des associations de parents) destinés aux parents d’enfants entrant à l’école : (www.vanhempainliitto.fi)