Les mutilations génitales et la circoncision

La mutilation des organes génitaux des filles est une violation des droits humains de l’enfant et entraîne des troubles de santé. C’est en Finlande un acte criminel sanctionnable au titre de coups et blessures sous toutes ses formes, aussi même quand la fille est emmenée à l’étranger pour l’opération. Ceci s’applique aussi à la couture pratiquée après accouchement. La mutilation est passible d’une peine de prison de longue durée. Tout fonctionnaire soupçonnant une mutilation est dans l’obligation d’en faire un signalement à la protection de l’enfance.

La circoncision non médicale des garçons n’est pas spécifiquement interdite dans la loi, mais sa mauvaise exécution peut satisfaire à la critérisation criminelle. Elle doit être faite exclusivement par un médecin légalisé conformément aux instructions établies en la matière.

La violence liée à l’honneur

Dans différentes régions du monde se perpétue encore une violence déterminée par une vision relative à l’honneur de la famille. Il s’agit généralement de la vénération de la moralité des femmes et des filles, mais la violence d’honneur peut aussi parfois s’appliquer aux garçons. La violence d’honneur constitue un contrôle et une limitation de la zone de déplacement ou du cercle d’amis. L’enfreinte aux règles liées à ces points peut être punie par la violence, la menace pouvant aussi être celle d’un mariage forcé.

Si un fonctionnaire décèle une violence s’appliquant à un enfant, il a l’obligation d’en faire un signalement à la protection de l’enfance. Beaucoup d’actes commis au nom de la violence d’honneur sont des actes criminels et doivent être déclarés à la police. Il est visé à empêcher la violence d’honneur en collaboration avec les communautés immigrées.