Les droits de l’enfant
Tous les services infantiles et familiaux reposent sur la législation. La législation finlandaise tient compte de principes communs et internationalement convenus. En ce qui concerne les enfants, l’élément majeur est la Convention internationale des droits de l’enfant des Nations Unies.
Les droits de l’enfant sont le point de départ de toute offre de services, assistance et aide publics aux familles. Les droits de l’enfant influent également sur les concepts de la parenté, de la famille et de l’éducation.
La Convention des droits de l’enfant part du principe que la responsabilité de l’éducation et du développement d’un enfant appartient en premier lieu aux parents et gardiens de celui-ci. La communauté sociale doit cependant s’employer à soutenir les parents et gardiens dans cette mission. Il doit être assuré aux familles l’aide éventuellement nécessaire suffisamment à temps.
La Convention internationale des droits de l’enfant
Tout enfant à droit à une enfance heureuse et protégée. Tout enfant est en droit de grandir et d’aller à l’école ainsi que de jouer et de s’exprimer. Tout enfant a également droit à la protection et aux soins. L’ensemble des droits des enfants est rassemblé dans la Convention internationale des droits de l’enfant des Nations Unies. Cette Convention met en avant les droits que tous les enfants devraient avoir indépendamment de leur origine, de leur nationalité, de leur religion ou de la situation financière de leur famille. Elle concerne tous les enfants de moins de 18 ans.
La Convention internationale des droits de l’enfant a été adoptée par la quasi totalité des Etats du monde. En Finlande, elle est entrée en vigueur en 1991. Légalement contraignante, elle engage les États, les communes, les autorités, les parents des enfants et les autres adultes comme toutes les autres lois. Les droits des enfants sont aussi protégés en Finlande par les propres lois du pays conjointement avec cette Convention internationale. La législation finlandaise comportent de nombreuses lois en vertu desquelles les enfants doivent être traités de manière égale en qualité de personnes et la responsabilité de tous les enfants doit être assumée de manière équitable.
Des lois qui appuient la Convention sur les droits des enfants
Légalement contraignante, la Convention internationale engage les États, les communes, les autorités, les parents des enfants et les autres adultes comme toutes les autres lois.
En plus de la Convention, les droits des enfants sont garantis par des lois nationales de la Finlande. La législation finlandaise comprend plusieurs lois en vertu desquelles les enfants doivent être traités avec égalité en tant que personnes individuelles.
L’intérêt supérieur de l’enfant
Dans toutes les décisions relatives à un enfant, l’intérêt de l’enfant doit toujours être pris en compte. Il est parfois difficile de définir l’intérêt de l’enfant, car les gens peuvent avoir des opinions bien différentes sur ce qui est bien pour l’enfant. L’intérêt de l’enfant ne signifie pas nécessairement que les décisions et les solutions soient toujours prises selon ses souhaits ou ceux de sa famille. L’avis de l’enfant est important lorsqu’on évalue son intérêt, mais son avis et son intérêt ne sont pas forcément la même chose.
La possibilité de participation de l’enfant
L’un des principes fondamentaux de l’intérêt de l’enfant est que l’enfant peut participer à l’évaluation de son cas et aux décisions le concernant. Il est important de lui donner suffisamment d’explications sur l’objet et les raisons de la décision afin qu’il puisse former son opinion et l’exprimer. Chacun, y compris un enfant, a toujours le droit de prendre part aux décisions le concernant. Il n’y a pas de limite d’âge. L’enfant peut exprimer ses opinions et ses souhaits. Il sera entendu en tenant compte de son âge et de son degré de maturité. Par exemple, on peut essayer de découvrir ce que ressent un petit enfant en observant son comportement et ses jeux. Lorsqu’il s’agit d’un enfant plus âgé, les travailleurs sociaux doivent lui expliquer les choses de telle façon qu’il puisse les comprendre.
Selon la loi, un enfant de plus de 12 ans a déjà droit à la parole sur de nombreuses questions. Ceci veut dire que son opinion doit être prise en compte comme celle des adultes dans les affaires le concernant. Mais le fait que l’enfant participe à l’examen des questions le concernant ne signifie pas qu’il pourrait décider lui-même. C’est aux adultes qu’il revient de prendre les décisions et d’en assumer la responsabilité.