La vie quotidienne dans le nouveau pays est difficile

La famille est arrivée en Finlande en provenance d’un camp de réfugiés, où le père est mort d’une maladie. Dans son pays d’origine ravagé par la guerre, la vie était chaotique et la mère n’a pas eu la possibilité d’aller à l’école ni d’apprendre à lire et à écrire. Elle est extrêmement préoccupée du sort de ses proches parents qui sont restés au cœur des troubles.

L’installation en Finlande et l’adaptation à un environnement et une cultures nouveaux ont été ressenties difficiles. L’habitation en immeuble s’accompagne de règles strictes difficiles à mémoriser. Les voisins se montrent parfois furieux quand les enfants courent et bousculent bruyamment le soir en jouant à la maison. Il y a partout des règles et instructions écrites que la mère ne sait pas lire.

La mère a parlé au début avec le personnel des servioces de l’immigration par l’intermédiaire d’un interprète, mais elle ne se souvient plus vraiment à qui on lui a conseillé de s’adresser. Le traitement des affaires avec les autorités semblent compliquées et la mère ne sait pas non plus qui pourrait l’ider dans chaque cas. Elle a du mal à apprendre les horaires et il arrive parfois que les affaires restent en plan pour cette raison : elle est allée aux bureaux à une mauvaise heure et l’interprète n’était alors plus là.

La mère s’épuise

Les quatre enfants les plus jeunes vont à la garderie et les deux plus grands à l’école. Elle reçoit de l’école et de la garderie des courriers et documents au moins une fois par semaine, mais il n’y a pas toujours avec elle une personne de connaissance parlant la même langue qu’elle qui puisse l’aider à les lire et les traduire.

Finalement, la mère s’épuise. Ses soucis l’empêchent de dormir, et ses pensées vont la nuit à ses parents éloignés. Elle n’a pas la force de mener les plus petits à la garderie tous les jours. L’entretien de la prepreté du foyer lui cause des difficultés et les choses semblent autrement aussi s’accumuler. Elle n’a pas la force de s’occuper journalement du lavement du linge ou d’assurer que les enfants sont habillés comme le temps le demande. Les enfants les plus âgés s’efforcent après l’école de s’occuper de leurs frères et sœurs plus jeunes.

La mère demande une aide avec le personnel de la garderie

Les membres du personnel de la garderie ont déjà précédemment parlé avec la mère au sujet des diverses possibilités d’obtenir une aide. Remarquant l’absence répétée des petits, il invitent la mère à venir à la garderie pour discuter du sujet.  A l’issue de cet entretien, ils décident avec elle de présenter au service social une demande d’évaluation des besoins. Reportez-vous à ce sujet au point Comment devenir client de l’assistance sociale.

Un(e) assistant(e) social(e) rencontre la mère et les enfants et explique que cette rencontre a pour but de discuter ensemble des difficulter de la famille et de la façon dont on pourrait l’aider.

On désigne à la famille un(e) assistant(e) familial(e) qui vient parler avec la mère et l’aide à gérer les affaires en retard accumulées. Un travailleur du service de l’aide à domicile aux familles avec enfants vient apporter une aide à la maison et les activités quotidiennes commencent à mieux tourner.

L’assistant(e) familial(e) vient à domicile aider la mère une semaine sur deux à un moment convenu. Il/elle va avec la mère traiter les affaires difficiles et l’aide à réserver une consultation médicale. Le médecin aide la mère à sortir de son problème d’insomnie et de sa dépression.

L’assistant(e) familial(e) trouve pour la mère par l’intermédiaire d’une certaine organisation un groupe approprié dans le cadre duquel on fait divers travaux manuels. La mère trouve les réunions de ce groupe très revigorantes. Il est aussi trouvé par l’intermédiaire d’un autre organisme un(e) assistant(e) personnel(le) qui emmène de temps en temps les enfants à l’extérieur et joue avec eux et parfois encore aide les plus grands à leurs leçons et devoirs ou encore bavarde simplement avec la mère. Finalement, on constate avec l’assistant(e) familial(e) que ses visites ne sont plus nécessaires parce que la mère va beaucoup mieux et que l’assistant(e) personnel(le) vient aider la famille régulièrement.