L’accouchement approche et l’inquiétude de Marie augmente

Alors que le moment de l’accouchement approche, la tension de Marie augmente comme ses soucis de l’avenir. Le père de l’enfant n’a pas obtenu le permis de séjour en Finlande et ne peut donc pas prendre part à la vie d’enfant à naître. Marie n’a personne à qui demander une aide ou avec qui parler. Elle téléphone quelquefois à sa mère, qui vit sur un autre continent, mais elle ne veut pas trop l’inquiéter.

Les soucis de Marie sont aggravés du fait que le médecin suivant sa grossesse a diagnostiqué au bébé des problèmes de santé et que le bébé aura besoin de soins particuliers. Marie a appris de l’infirmière du centre de santé maternelle qu’elle peut demander une aide auprès du service de la protection de l’enfance  dès avant la naissance.  Marie et l’infirmière font alors ensemble un signalement préventif (demande) à la protection de l’enfance et il est enregistré au dossier que la famille bénéficiera de services de la protection de l’enfance si le bébé a besoin de soins hospitalier après la naissance. Ceci soulage l’esprit de Marie.

L’accouchement s’engage prématurément. Le service de la protection de l’enfance place l’enfant aîné au titre de mesure de soutien en milieu ouvert dans une famille d’accueil pour la durée du séjour de Marie à l’hôpital jusqu’à son retour à la maison. Il est aussi inclu et inscrit dans le plan que Marie pourra obtenir les services d’un(e) assistant(e) familial(e) à domicile si le bébé nécessite plus de soins que normalement.

Une à domicile est organisée pour les soins du bébé et le soutien de l’écolier

Le bébé naît prématurément par césarienne et passe immédiatement à l’hôpital des enfants en raison de problèmes cardiaques. Marie rentre chez elle, mais elle est en mauvaise condition physique et ne peut pas vraiment marcher. Elle ne réussit pas vraiment à dormir du tout la première nuit à la maison parce qu’elle voudrait être près du bébé et l’allaiter.

Marie pompe son lait à la maison et espère pouvoir l’apporter à son bébé. La protection de l’enfance lui accorde des bons-taxi pour quelques visites. Elle va en taxi à l’hôpital tous les jours, environ une semaine, jusqu’à ce que les cicatrices de l’accouchement commencent à s’améliorer et qu’elle puisse à nouveau circuler par les moyens de transport publics.

Le bébé peut finalement être pris à maison, mais il exige beaucoup de soins. Marie s’inquiète au sujet de son enfant aîné, pour lequel elle n’a pas assez de temps. La protection de l’enfance a cependant pris la décision préventive d’offrir à Marie une aide dans le cas où le bébé demanderait des soins particuliers. L’assistant(e) social(e) vient régulièrement deux fois par semaine l’aider aux soins du bébé et parler avec elle. L’assistant(e) social(e) conduit également l’enfant aîné à l’extérieur ou à la piscine et l’aide au besoin avec ses leçons et devoirs de l’école.